Les appels au retrait de Biden, testé positif au Covid-19, reprennent de plus belle
“La pression exercée sur Joe Biden pour qu’il renonce à être le candidat démocrate à la présidentielle face à Donald Trump s’était relâchée” après “la tentative d’assassinat du républicain le week-end dernier”, mais “elle revient en force mercredi”, observe The Guardian.
Adam Schiff, proche du président et “influent parlementaire”, a demandé “publiquement à Biden de se retirer, devenant le député le plus connu à ce jour à le faire ouvertement”, note le titre britannique.
L’élu californien a confié au Los Angeles Times qu’il avait “de sérieuses inquiétudes” quant à la capacité de M. Biden à battre Donald Trump en novembre, une déclaration qui “redynamise” le camp des sceptiques après quelques jours “d’accalmie”, affirme le grand quotidien de la côte ouest.
Ce nouvel appel au retrait de Joe Biden a précédé de quelques heures l’annonce par la Maison-Blanche que le président avait été testé positif au Covid-19, l’obligeant à annuler tout événement public jusqu’à nouvel ordre.
“Je vais bien”
La nouvelle est tombée alors que le président devait participer à “un événement organisé à Las Vegas par Unidos (‘Unis’), l’une des plus grandes organisations de latinos aux États-Unis”, raconte le correspondant d’El País, qui avait fait le déplacement dans le Nevada. “Après deux heures de retard”, la présidente d’Unidos a annoncé à la foule que le président était malade et avait dû annuler sa participation.
“Je vais bien”, a néanmoins assuré M. Biden aux journalistes, avant de s’engouffrer dans l’avion présidentiel qui devait le ramener sur la côte est. La Maison-Blanche a souligné de son côté que le président ne souffrait que de “symptômes légers”, qu’il entrait en confinement et “continuerait à exercer pleinement ses fonctions”, précise le quotidien madrilène
Mais pour Le Temps, “la campagne de Joe Biden s’enrhume chaque jour un peu plus” et “cette méforme supplémentaire vient offrir du grain à moudre à ceux qui le pensent inapte physiquement et mentalement à briguer un second mandat”.
Le quotidien suisse constate que “la fronde contre la nomination de Joe Biden continue” et que l’appel d’Adam Schiff “vient porter un nouveau coup à l’actuel locataire de la Maison-Blanche, qui voit ses soutiens fondre comme neige au soleil alors que Donald Trump termine jeudi la convention républicaine avec une cote de popularité au plus haut au sein de son parti”.
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