Apologie d'actes terroristes: un Tchétchène de 22 ans mis en examen dans le Loir-et-Cher

Les gendarmes au moment de l'interpellation d'un jeune homme soupçonné d'
Les gendarmes au moment de l'interpellation d'un jeune homme soupçonné d'

À la suite de l'assassinat de Samuel Paty, une veille internet a été mise en place par les services spécialisés des forces de sécurité intérieure (FSI) dans le département du Loir-et-Cher. Un homme d'origine Tchéchène, âgé de 22 ans, a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue, selon une source du parquet consultée par BFMTV. Il a ensuite été mis en examen et placé en détention provisoire pour apologie du terrorisme.

La veille avait pour but de vérifier si des individus, par le biais des réseaux sociaux, tenaient des propos haineux pouvant caractériser notamment des actes d'apologie du terrorisme en lien avec la mort du professeur Samuel Paty.

Déjà connu pour des faits d'apologie d'actes terroristes

Interpellé à son domicile et placé en garde à vue, cet homme né en Russie a contesté les faits d'apologie d'actes terroristes. Lors de la perquisition réalisée à son domicile, de nombreuses armes, cartouches et couteaux ont été découverts ainsi que du matériel informatique. Au cours de sa garde à vue, l'intéressé a récusé "toute radicalisation".

Sur Twitter, un profil utilisant un pseudonyme avait attiré l'attention des services du renseignement. Une enquete préliminaire a été ouverte à ce sujet et l'homme identifié. Il est d’origine tchéchène, né en Russie et domicilié à Blois. Il est déjà connu de la justice pour avoir été condamné en 2017, lorsqu'il était mineur, pour des faits d'apologie d'actes terroristes, à la suite des attentats de Charlie Hebdo en janvier 2015.

Apologie d'actes terroristes aggravée

L'exploitation des élément recueillis est encore parcellaire mais a permis de mettre en lumière des échanges et des écrits pouvant caractériser des actes d'apologie. La photographie du professeur d'histoire Samuel Paty décapité a été "likée" par le jeune sur son compte Twitter. Il a dit qu'il ne s'en souvenait pas, et a minimisé les faits en garde à vue.

Une information judiciaire pour le chef d'apologie d'actes terroristes aggravée a été ouverte, car ces faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne.

La peine encourue pour les faits poursuivis est de 7 ans d'emprisonnement.

Article original publié sur BFMTV.com