Antisémitisme : Manuel Bompard réclame des excuses à Dupond-Moretti qui « ne regrette pas » ses propos
POLEMIQUE - Le garde des Sceaux a accusé mardi « l’extrême gauche » d'antisémitisme à la suite d’une proposition condamnant l’Etat d’Israël comme « régime d’apartheid »
Les extrêmes de l’hémicycle étaient dans le viseur aiguisé d'Eric Dupond-Moretti mardi. Et le ministre de la Justice « ne regrette rien ». Lors de la séance des questions au gouvernement, le garde des Sceaux a pointé du doigt « l’extrême droite » mais surtout « l’extrême gauche » et une récente proposition, signée par une quarantaine d’élus de gauche qui condamnent le « régime d’apartheid » d’Israël contre les Palestiniens, « un régime institutionnalisé d’oppression et de domination systématique par un seul groupe racial ». Le texte avait récemment fait polémique et provoqué une série de condamnations d’associations.
Manuel Bompard, qui n’est pas signataire de la résolution, a réclamé des excuses de la part d'Elisabeth Borne et d’Eric Dupond-Moretti mercredi matin sur RFI, « car on ne peut pas proférer à l’encontre d’une partie de la représentation nationale des accusations d’antisémitisme », cela « sans aucun fait : aucune personne de LFI n’a jamais été suspectée, condamnée, poursuivie, pour des propos ou des actes antisémites », a-t-il fait valoir.
💬 .@mbompard député @FranceInsoumise - @NUPES_2022_ «Si Eric #DupontMoretti considère qu’il y a des antisémites à l’Assemblée, il faut qu’il les traduise devant les tribunaux. Il utilise cette accusation pour disqualifier une formation politique.»
🎙 @FredRiviereRFI #RFImatin 👇 pic.twitter.com/KpdbCGUskz— RFI (@RFI) August 3, 2022
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