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Antiquité : une curieuse tombe dévoile des pratiques occultes de protection contre les fantômes

Les civilisations antiques avaient-elles peur que les morts se réveillent pour les hanter ? Dans l'ancienne cité de Sagalassos, dans le sud-ouest de la Turquie, une tombe vieille de 2 000 ans a révélé des pratiques inconnues jusqu'ici des historiens. La sépulture d'un homme adulte, décédé probablement entre l'an 100 et 150 a été retrouvée scellée par des clous délibérément tordus, des briques et du plâtre, racontent des experts de l'Université de Cambridge dans une étude. Une combinaison de pratiques traditionnelles qui semble en effet un peu extrême et qui a surpris les archéologues, qui évoquent une possible frayeur face aux "morts agités" pouvant revenir torturer les vivants. De plus, la position des ossements du défunt suggère qu'il a été incinéré et enterré au même endroit, contrairement à la tradition.

L'inhumation de cet homme a donc été différente des autres, qui étaient habituellement incinérés puis placés dans une urne funéraire, enterrée ensuite dans une tombe ou un mausolée. Cette fois, les archéologues ont retrouvé 41 clous cassés éparpillés parmi les restes incinérés. "Ils auraient été suffisamment précieux pour être récupérés s'ils étaient encore utilisables. Mais c'étaient des "clous de la mort (c'est-à-dire qu'on croyait qu'ils possédaient un pouvoir occulte) et la façon dont ils étaient répartis autour de la tombe suggère que le placement était intentionnel", explique au New York Times Johan Claeys, archéologue à l'Université catholique de Louvain et auteur principal (...)

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