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Annie Genevard : «Au-delà de la déception, c’est un regret politique. C’est une perte de visibilité de LR»

La députée de la 5ème circonscription du Doubs a vu sa candidature au poste de vice-présidente de l’Assemblée Nationale exclue, au profit d’un poste à la questure et d’un poste de secrétaire. Un choix politique lourd de sens pour celle qui a été, depuis 2017, une vice-présidente appréciée et quasi-unanimement saluée.

En fonction depuis novembre 2017 au poste de vice-présidente à l’Assemblée Nationale, la décision du groupe LR fait l’effet d’une douche froide pour Annie Genevard, laquelle comptait sur ce poste pour redonner de la visibilité – et du poids - au parti de droite républicaine dans un hémicycle éparpillé et qui a vu Yaël Braun-Pivet (Renaissance) remporter le perchoir mardi 28 juin.

D’après la députée : « LR demandait un poste de vice-présidence et un poste de questeur. Éric Ciotti et moi étions fléchés sur ces postes. La majorité, ce matin, a bloqué notre demande au motif que nous n’avions pas assez de points – 4 au lieu de 4,5 -, mais le refus est politique pour moi. Ils auraient pu négocier sinon. Le président de groupe n’a pas pu s’opposer à cette répartition : deux majorités, deux RN et deux Nupes dont LR est exclu. » Éric Ciotti sera à la questure et Philippe Gosselin sera secrétaire.

« C’est toujours la même histoire : une majorité présidentielle face au RN et la Nupes »

Annie Genevard regrette: « Renaissance a fait le choix de ne pas prendre de vice-présidence pour satisfaire le RN et la Nupes afin de valider un accord » et ajoute : « La majorité s’est retranchée derrière cette logique arithmétique qui contredit son discours politique. Cela révèle une certaine duplicité. C’est toujours la même histoire : une majorité présidentielle face au RN et la Nupes. »

Si au sein des LR cette décision « ne fait pas consensus », la députée du Doubs pointe un dommage politique : « Au-delà de la déception personnelle, c’est un regret politique. C’est une perte de visibilité de LR. »

Dans les rangs de LR, on tente de justifier ce choix : « C’est un choix technique et pas politique. On est le quatrième groupe et on n’a plus les(...)


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