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Anne Hidalgo demande la libération de 55 prisonniers arméniens en Azerbaïdjan

Anne Hidalgo a déclaré, samedi 11 novembre, qu'« un processus génocidaire [était] en cours » envers les Arméniens du Haut-Karabakh.   - Credit:ALAIN JOCARD / AFP
Anne Hidalgo a déclaré, samedi 11 novembre, qu'« un processus génocidaire [était] en cours » envers les Arméniens du Haut-Karabakh. - Credit:ALAIN JOCARD / AFP

Une libération « immédiate » et « sans condition » de 55 prisonniers arméniens du Haut-Karabakh. C'est ce qu'a demandé la maire de Paris, Anne Hildago, ainsi que des défenseurs des droits des Arméniens vendredi lors d'une conférence de presse à l'Hôtel de Ville. Selon eux, ils sont « détenus en otage » par l'Azerbaïdjan.

Selon Anne Hidalgo, qui était accompagnée notamment de l'ancien procureur général de la Cour pénale internationale Luis Moreno Ocampo et de l'eurodéputé (PPE) François-Xavier Bellamy, il s'agit de prisonniers politiques, parmi lesquels huit anciens dirigeants du Haut-Karabakh, arrêtés lors du conflit de 2020 et plus récemment en septembre lors de l'offensive éclair de l'Azerbaïdjan.

Ces prisonniers, détenus à Bakou, « ont eu des contacts deux fois avec leur famille, mais depuis plus rien », a déploré Mourad Papazian, coprésident du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF). « Donc, on ne sait pas dans quelles conditions de pression psychologiques, physiques, ils sont aujourd'hui détenus. »

« Un processus génocidaire est en cours »

« Ces otages ont besoin d'une protection internationale car il n'y a pas un seul juge azerbaïdjanais qui les libérerait, personne ne peut contredire le président Aliev », a déclaré de son côté Luis Moreno Ocampo, citant un rapport du département d'État américain publié en 2022 mentionnant que l'Azerbaïdjan n'a pas de système judiciaire indépendant et « que les prisonniers sont torturés et [...] Lire la suite