Les Animaux fantastiques (TF1) : De quel acteur s'est inspiré Eddie Redmayne pour le rôle de Norbert Dragonneau ?

Bye-bye l’Angleterre et Poudlard, adieu Harry, Hermione et Dumbledore. C’est dans le New York des années 20 que J.K. Rowling a situé l’intrigue de sa nouvelle saga. Soit soixante-dix ans avant l’arrivée du jeune Potter à l’école des sorciers. Seulement consultante sur ses films précédents, et néanmoins extrêmement regardante, la romancière a, cette fois, pris la plume pour écrire le scénario de ce premier volet, qui voit l’entrée en scène de Norbert Dragonneau. Ce nom ne vous dit rien ? Normal. À moins d’être un mordu des romans Harry Potter, où ce personnage est simplement mentionné comme l’auteur d’une encyclopédie recensant les animaux fantastiques de l’univers des magiciens. Équipé d’une valise dans laquelle il peut disparaître (jolie trouvaille), le voilà en chair et en os, visage d’ange et regard insaisissable, campé par le Britannique Eddie Redmayne (Une merveilleuse histoire du temps, Danish Girl…).

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Le modèle Buster Keaton

"La folie et le délire de Norbert me touchent", explique Eddie Redmayne. "Il est passionné par ses animaux, jusqu’à les préférer aux humains. Il a une forme de pureté qui le ramène à l’enfance…" L’acteur a calqué la dégaine du magicien sur celle, souple et guindée, du grand Buster Keaton. Perfectionniste et inquiet de ne pas en savoir assez sur les animaux légendaires que son personnage étudie et protège, il a passé quatre mois avec les animateurs et les artistes chargés de leur donner vie à l’écran. Si Eddie Redmayne et son sorcier un brin asocial font aisément oublier Daniel Radcliffe, on retrouve la poésie et le surnaturel propres à l’univers de Harry Potter, "avec des thèmes plus adultes", précise le producteur David Heyman. La maltraitance, la peur de l’inconnu, de la différence, de la solitude, mais aussi la condition humaine, avec l’ombre du krach boursier de 1929, sous-tendent ce nouveau cycle ensorcelé.

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