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Animaux. Au Royaume-Uni, une difficile cohabitation entre chiens et éleveurs ovins

Les attaques de troupeaux ont encore augmenté en 2020. Et les restrictions liées à la pandémie ont, en provoquant un afflux de randonneurs et de nouveaux propriétaires de chiens, paradoxalement alimenté le phénomène.

Lorsqu’il a découvert un agneau maculé de sang, en novembre dernier, Dan Lethbridge s’est trouvé déconcerté. Cet éleveur de moutons du comté des Cornouailles, dans le sud-ouest de l’Angleterre, était alors loin d’imaginer l’ampleur du carnage. “Peu après, il avait recensé dix-huit carcasses ; les oreilles étaient parfois arrachées, les têtes mutilées. D’autres animaux sans vie étaient suspendus aux clôtures électriques’’, rapporte The Economist. L’auteur du crime : un chien.

Déjà en hausse en 2019, ce type d’attaque a encore augmenté en 2020. “En 2020, le coût des agressions commises par des chiens contre des animaux de ferme a augmenté de 10 %, pour atteindre un total de 1,3 million de livres [1,5 million d’euros]”, constate le magazine. Et paradoxalement, le confinement n’a pas inversé la tendance. Bien au contraire.

Tout le monde randonne

La fermeture des lieux culturels et de loisirs conduit de nombreux Britanniques sur les sentiers de randonnée, explique The Economist. Les promeneurs sillonnent des champs où paissent des animaux – “non sans parfois agacer les agriculteurs, constate The Economist, mais la tradition et le droit les obligent à tolérer ces passages – et tendent à “laisser les barrières ouvertes”. Stuart Roberts, vice-président du National Farmers Union (Syndicat national des agriculteurs), affirme que le nombre de visiteurs sur ses terres a triplé. “Une fois, il a compté 3 000 promeneurs sur la journée.”

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À la faveur du

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