Plus un animal bâille fort, plus son cerveau serait gros, selon les scientifiques

Humains, poissons, singes, chiens... Tous les vertébrés baillent. Chez l'Homme, qui baille entre cinq à dix fois par jour en moyenne, ce comportement physiologique qui implique un étirement de la mâchoire traduit généralement une sensation de fatigue, d'ennui ou de stress. Mais d'après les travaux d'une équipe internationale de chercheurs de l'Université d'Utrecht (Pays-Bas) et de l'Université d'État de New York, la durée du bâillement serait aussi liée à la taille ainsi qu'au nombre de neurones du cerveau.

L'équipe s'est rendue dans plusieurs zoos et a réussi à collecter 1.250 bâillements 55 espèces de mammifères et 46 espèces d'oiseaux, après de longues heures de patience. Leurs durées ont ensuite été comparées avec les données cérébrales et neuronales fournies par l'équipe de Pavel Němec de l'Université Charles de Prague (CZ), poursuit le communiqué. Leurs conclusions, publiées dans la revue scientifique Communications Biology, indiquent qu'indépendamment de la taille du corps, "la durée du bâillement d'une espèce à l'autre augmente avec la taille et le nombre de neurones dans le cerveau d'une espèce donnée". D’autre part, ces recherches visent à déconstruire l'idée générale selon laquelle le bâillement aurait pour fonction d'oxygéner notre sang. Les recherches menées par les biologistes du comportement Jorg Massen, Andrew Gallup et leurs collègues suggèrent à la place qu'il aide à refroidir le cerveau.

"Grâce à l'inhalation simultanée d'air frais et à l'étirement des muscles (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Que mange un crapaud ?
Où vont les animaux lors de leurs migrations saisonnières ?
Après 36 ans d'extinction, le plus grand vautour d'Europe réintroduit dans les Balkans
Le classement des races de chats les plus câlines
Le cerveau des chiens anxieux est similaire au nôtre