Angoulême : les images des importants dégâts à l'intérieur de la mairie, en partie calcinée

Au premier étage de la mairie d'Angoulême, de nombreuses pièces sont désormais couvertes de cendres et de suies, après l'incendie qui a été causé par un homme le mercredi 21 août, comme a pu le constater BFMTV, qui a obtenu des images du lieu. Dans le bureau où le feu a pris, des débris jonchent le sol et le mobilier.

Les dégâts sont très importants. Mercredi 21 août, un homme s'est introduit à la mi-journée dans la mairie d'Angoulême (Charente) et a incendié un bureau du bâtiment. Si l'incendie n'a pas fait de victimes, la personne ayant mis le feu a été grièvement blessée par des policiers municipaux, l'un d'eux ayant fait usage de son arme à feu.

Au premier étage du bâtiment, de nombreuses pièces sont désormais couvertes de cendres et de suies, comme a pu le constater BFMTV, qui a obtenu des images du lieu. Dans le bureau où le feu a pris, des débris jonchent le sol et le mobilier. C'est dans cette pièce que l'homme a jeté de l'essence, devant deux assistantes qui ont donné l'alerte.

Ce jeudi 22 août, certains employés parlent d'un incident d'une extrême gravité. Depuis ce matin, la sécurité a d'ailleurs été grandement été renforcée: deux policiers se trouvent à l'entrée et contrôlent chaque personne qui souhaite se rendre au sein de l'hôtel de ville.

L'incendie, rapidement maîtrisé par les pompiers, n'a pas fait de victime. En raison d'une intoxication aux fumées, les policiers municipaux ont été pris en charge par les pompiers.

Deux procédures ont été ouvertes. La première concerne l'assaillant pour tentative d'homicide volontaire aggravée et pour destruction de biens d'utilité publique par moyens dangereux. Une seconde enquête, administrative, a été ouverte et porte sur les circonstances dans lesquelles le policier municipal a fait usage de son arme à feu.

Peu d'éléments sont connus sur le profil et sur les raisons pour lesquelles l'homme s'en est pris au personnel de la mairie. De nationalité française, il n'a aucun antécédent judiciaire et "il est prématuré à cette heure d'aller sur le champ de ses motivations", a insisté Stéphanie Aouine, la procureure de la République d'Angoulême, lors d'un point presse. Hospitalisé, l'état du suspect est stable, mais il est impossible pour les forces de l'ordre de l'interroger.

Article original publié sur BFMTV.com