Angoulême : un homme interpellé après avoir « mis le feu à la mairie »

L’Hôtel de ville d’Angoulême, en Charente. (photo d’illustration)
Wikipédia L’Hôtel de ville d’Angoulême, en Charente. (photo d’illustration)

FAITS DIVERS - À la mi-journée ce mercredi 21 août, un homme en treillis militaire s’est introduit dans la mairie d’Angoulême muni de bidons d’essence.

Vers midi, il s’est dirigé vers le bureau des assistants des élus avant de répandre de l’essence, annonce BFMTV. Les deux assistantes présentes « ont pu sortir en hurlant, ce qui a du coup alerté les policiers municipaux qui sont arrivés de suite », relate le préfet de la Charente Jérôme Harnois. Pour le neutraliser, ceux-ci ont utilisé dans un premier temps un tonfa, mais « vu la virulence de l’individu, ils ont fait usage à plusieurs reprises de leur arme à feu », précise-t-il.

Selon une source policière, l’individu, âgé de 46 ans et inconnu des services de police, a été transporté à l’hôpital en « urgence absolue ». Il est de nationalité française selon la préfecture. Ses motivations n’étaient pas connues dans l’immédiat.

« L’alarme incendie a été déclenchée. Il y avait de la fumée du côté du bâtiment des élus et on a entendu des coups de feu, sans savoir si cela venait de la police ou du monsieur en tenue militaire », a témoigné un employé de la mairie auprès de Charente Libre. « Des employés évoquent des scènes de panique à l’intérieur de la mairie », écrit encore le journal régional.

La voiture du suspect garée juste devant l’entrée de la mairie

« Soutien au maire d’Angoulême Xavier Bonnefont et aux élus après qu’un individu a mis le feu à la mairie avant d’être neutralisé par la police municipale », a lui partagé sur X le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, précisant qu’il n’y a eu « aucun blessé hormis l’auteur ».

Un important dispositif de sécurité a été mis en place autour de la mairie, tandis qu’une équipe de démineurs a été appelée sur place pour inspecter le véhicule du suspect. La voiture, qui avait des inscriptions en arabe sur la carrosserie selon une source policière confirmant des informations de Charente Libre, était garée juste devant l’entrée de l’Hôtel de ville.

La division de la criminalité organisée et spécialisée de Limoges (DCOS87) a été co-saisie de l’enquête avec la police judiciaire d’Angoulême.

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