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Amy Coney Barrett, une catho de choc à la Cour suprême américaine

Le chiffre 7 doit lui porter bonheur. Elevée dans une famille de sept enfants, la nouvelle juge qu'a nommée samedi soir le président des Etats-Unis pour remplacer Ruth Bader Ginsburg à la Cour suprême en élève sept également avec son mari, dont un est en situation de handicap et deux ont été adoptés en Haïti. Amy Coney Barrett, 48 ans, préside depuis 2017 la Cour d'appel pour le 7e circuit fédéral américain, qui comprend le gros des juridictions situées dans l'Illinois. Elle est née en Louisiane mais a terminé ses études supérieures de droit à la célèbre université Notre Dame, dans l'Indiana, le berceau du vice-président Mike Pence.

Un souci d'équilibre

Si Ruth Bader Ginsburg était d'origine juive mais laïque, celle qui la remplacera est catholique et le revendique. Elle appartient à un groupe religieux, People of Praise, un mouvement charismatique d'esprit pentecôtiste fondé au début des années 1970. Ancienne assistante d'Antonin Scalia, un juge très conservateur, à la Cour suprême, Amy Coney Barrett a confié qu'elle pourrait approuver "des restrictions" au droit d'avorter, notamment sur la question du "délai maximal" autorisant l'IVG ou "sur le remboursement total ou partiel de l'acte". C'est sur ce dossier ultrasensible qu'elle sera le plus attendue. Bon nombre de Parlements locaux à majorité républicaine dans des Etats fédérés ont déjà adopté ou envisagent de voter des lois qui restreignent le droit à l'avortement, allant même jusqu'à le tolérer uniquement en cas de viol...


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