TPMP : "Il attise la haine" "il déraille", la sortie de Gilles Verdez sur ses soupçons de racisme dans The Voice ulcère les twittos

Ce jeudi 29 avril 2021, dans Touche pas à mon poste, une candidate de The Voice est venue dénoncer la censure de son message de tolérance dans le télé-crochet de TF1. Une injustice que le chroniqueur Gilles Verdez a pris très à cœur, au point d'y voir une preuve irréfutable de racisme de la part de la production. Sur Twitter, son discours a beaucoup dérangé, voire exaspéré.

Capture écran C8
Capture écran C8

Comme chaque soir en access prime, l'équipe de Cyril Hanouna réagissait sur les sujets d'actualité brûlants. Au programme de ce jeudi : le portrait psychologique de Christian Quesada soupçonné d'être en cavale, les 10 ans du mariage de Kate et William, l'agression raciste d'un père de famille, mais aussi les griefs d'une candidate de The Voice contre la production de l'émission. Stellia Koumba, éliminée samedi soir par Florent Pagny lors de l'épreuve des K.O, est venue sur le plateau de TPMP dénoncer une injustice : contrairement aux autres candidats, ses répétitions ont été coupées au montage. Le moment où elle explique le choix de sa chanson, I will always love you de Whitney Houston, n'a en effet pas été diffusé.

Sur le plateau de Cyril Hanouna, la jeune femme a raconté avoir chanté ce titre quelques années plus tôt pour l'homme avec lequel elle vivait une histoire d'amour impossible, à cause, dit-elle, de leur différence de couleur de peau. Il lui tenait donc à cœur d'en faire un message de tolérance lors de sa prestation dans The Voice. Une volonté à laquelle elle n'aura finalement pas accédé, ses explications ayant été coupées. Alors qu'elle exprimait des regrets au sujet de cette censure, la jeune chanteuse a expliqué y voir un choix éditorial plutôt qu'une volonté de l'évincer du programme ou une discrimination raciale.

Mais Gilles Verdez, lui, ne l'a pas entendu de cette oreille : le chroniqueur, plus remonté que la principale intéressée, a soutenu avec véhémence qu'il s'agissait clairement d'une décision raciste. "Il y a eu une vraie volonté de discrimination. Il y a eu une organisation faite pour vous éliminer et elle n'est à mon avis pas étrangère à votre couleur de peau", a-t-il affirmé, sous les protestations de ses camarades chroniqueurs. "Je ne peux pas entendre ça", "c'est extrêmement grave, ces propos n'engagent que vous", "c'est inadmissible", a alors réagi Cyril Hanouna. Sur twitter, les commentaires choqués n'ont pas tardé à fleurir, accusant Gilles Verdez de devenir une caricature de lui-même et même d'attiser la haine.

Plus grave encore : beaucoup estiment qu'avec une telle tendance à voir du racisme partout, le chroniqueur dessert la cause qu'il souhaite défendre.

Ce contenu pourrait également vous intéresser :