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Le Gabon frappe à la porte du Commonwealth

Patricia Scotland, secrétaire générale du Commonwealth, a reçu en entretien le président gabonais Ali Bongo et Valentin Bongo, le coordinateur des affaires présidentielles.
Patricia Scotland, secrétaire générale du Commonwealth, a reçu en entretien le président gabonais Ali Bongo et Valentin Bongo, le coordinateur des affaires présidentielles.

Sans n'avoir jamais été colonie britannique, le Gabon ambitionne de devenir membre de l'organisation du Commonwealth qui rassemble 54 pays dont l'anglais est la langue commune et 2,4 milliards d'habitants. L'Afrique, avec dix-neuf membres, forme le plus gros contingent de pays du bloc avec pour spécificité le fait que certains États comme le Mozambique et le Rwanda ne sont pas d'anciennes colonies britanniques. « Le Gabon dispose de nombreux atouts pour intégrer le Commonwealth. Notamment l'engagement sur les changements climatiques et les politiques de développement durable, la stabilité du pays depuis de nombreuses décennies et son engagement dans la stabilité de la sous-région et du continent, ainsi que l'engagement du Gabon sur les droits de l'homme et l'égalité des genres », c'est ainsi que le gouvernement a présenté le projet, au lendemain d'une visite à Londres du président Ali Bongo Ondimba.

Le chef de l'État gabonais y avait rencontré, le 11 mai, la secrétaire générale du Commonwealth, la baronne Patricia Scotland, et le prince Charles, pour évoquer la signature de la charte de l'organisation qui devait avoir lieu lors du sommet de Kigali initialement prévu en juin, mais repoussé à une date ultérieure.

Pour le Gabon, le premier enjeu est l'ouverture vers le monde anglophone dans un contexte où l'influence française n'est plus la même que par le passé, soixante ans après l'indépendance du pays imposée par Paris. Il faut se souvenir qu'au moment de la [...] Lire la suite