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Amnesty dénonce l'inaction persistante du Qatar en matière de droit des travailleurs migrants

© AFP

Les abus contre les travailleurs migrants au Qatar se poursuivent un an après la Coupe du monde de football de 2022, a accusé, jeudi, l'organisation de défense des droits humains, Amnesty International.

La poussière et les paillettes de la Coupe du monde au Qatar ont beau être retombées, il ne faut pas oublier les travailleurs migrants de l'émirat gazier, déclare l'ONG de défense des droits de l'homme Amnesty International, dans un rapport publié jeudi 16 novembre.

Avant, pendant et après la Coupe du monde, le riche émirat gazier a fait face à un barrage de critiques sur son bilan en matière de droits humains et son traitement des travailleurs migrants. Pour y remédier, le Qatar, avec l'aide de l'Organisation internationale du travail (OIT), a révisé sa législation du travail, introduisant un salaire minimum et des réformes en matière de santé et de sécurité, et a démantelé son système controversé de parrainage "Kafala".

À revoir Qatar : les travailleurs de l'ombre

Mais pour Steve Cockburn, directeur du programme Justice économique et sociale d'Amnesty International, "l'incapacité persistante du Qatar à mettre en œuvre ou à renforcer ces réformes met gravement en péril tout bénéfice potentiel pour les travailleurs".


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