Amir revient avec émotion sur le décès de sa mère : "Un élément fondamental qui manque à ma vie"
Votre chanson Sommet a servi de jingle aux écrans publicitaires de France Télévisions pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Aller plus haut, se projeter vers l’avenir : c’est votre état d’esprit, aujourd’hui ?
Amir Oui, tout à fait. Avant la dimension sportive, il y est question de ma vie, de mes craintes et de ma peur de revenir après un long silence. « On va réussir /On sait comment / Tout va nous sourire » : j’ai choisi ces mots pour me convaincre que tout allait bien se passer. Je suis dans un état d’esprit combatif, comme un guerrier. Je sais que je remets en jeu ma place dans le cœur des gens. C’est un nouveau départ, avec son lot de doutes : qu’est-ce que je vais pouvoir apporter ? Est-ce que je suis toujours utile ? Est-ce que ma musique fait toujours du bien ? Est-ce que je vais retrouver la même envie, le même entrain ? J’ai un million de questions dans la tête, mais je n’ai plus le choix, il faut y aller. Je ne m’attendais pas à retrouver le bonheur dans cet exercice, la musique, aussi vite et aussi naturellement.
Les confidences d'Amir sur le décès de sa maman
Surtout que les deux années qui viennent de s’écouler n’ont pas été faciles pour vous...
Non. La vie m’a forcé à me mettre en retrait. Mais j’ai très envie de renouer avec cette positivité qui me caractérisait et qui rendait mon quotidien merveilleux. J’étais pris dans un tourbillon que peu de gens auraient lâché, mais j’avais des choses primordiales à vivre, loin de la lumière. Je me suis pleinement consacré à ma famille. Ma mère a été touchée par une maladie très grave, un cancer du pancréas. Il a fallu combattre l’idée de la perdre, car d’autres membres de ma famille en sont morts, aller chercher au bout du monde la thérapie qui pourrait la sauver. Nous sommes devenus, ma famille et moi, comme une petite armée, présente pour combler tous ses besoins quotidiens. C’était notre lueur d’espoir dans cette pénombre absolue. On n’a jamais cessé d’y croire, même quand la situation s’est gravement détériorée. En parallèle, je vivais le quotidien et le bonheur d’un jeune papa, dans l’ombre de cette maladie. Et j’ai beau être extrêmement attaché à mon métier de chanteur et à mon public,...
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