Une Américaine arrêtée pour avoir voulu escroquer la famille d’Elvis Presley

Avec un culot monstre et pas moins de six pseudonymes, Lisa Findley a tenté de procéder à “la vente frauduleuse de Graceland”, la légendaire propriété d’Elvis Presley à Memphis (Tennessee), en affirmant que la fille du chanteur avait utilisé la propriété comme garantie d’un prêt qu’elle “n’avait pas réussi à rembourser”, rapporte The Daily Beast.

“La fille de Presley, Lisa Marie, est décédée en janvier 2023”, rappelle le site, et la justice fédérale affirme que “depuis ce jour, Findley a échafaudé une ‘combine éhontée’ pour tenter ‘d’extorquer un accord à l’amiable’ à la famille Presley”.

L’arrestation de la suspecte coïncide avec l’anniversaire de la mort du “King”, décédé le 16 août 1977 à Graceland, devenu depuis un musée et un lieu de pèlerinage pour les fans du chanteur.

Selon l’enquête, Lisa Findley a voulu faire croire, faux documents à l’appui, que “Lisa Marie avait emprunté 3,8 millions de dollars en 2018 et n’avait pas remboursé la majeure partie du faux prêt”, réclamant à la famille “un versement de 2,85 millions de dollars” pour solde de tout compte.

Fausse signature

Pour mener à bien son projet frauduleux, l’accusée avait notamment créé une fausse société de crédit, Naussany Investments, contrefait moult documents et imité la signature de Lisa Marie Presley. Elle est même allée “jusqu’à publier un avis de saisie” fantaisiste dans la presse locale, selon lequel “Naussany Investments prévoyait de vendre Graceland aux enchères au plus offrant le 23 mai” dernier, précise The Daily Beast.

La vente n’a cependant jamais eu lieu, bloquée par la plainte déposée contre Naussany par l’actrice Riley Keough, fille de Lisa Marie, devant la justice du Tennessee – une procédure dans laquelle Lisa Findley “a également produit de faux documents judiciaires”.

Quand elle a senti le vent tourner, l’accusée a tenté de faire croire que le responsable de la combine était “un voleur d’identité nigérian” – sans réussir à convaincre les enquêteurs. Lisa Findley risque désormais jusqu’à vingt ans de prison pour “fraude postale et vol d’identité aggravé”.

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