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Alstom : Valérie Pécresse visée par une enquête préliminaire pour prise illégale d'intérêts

La candidate des Républicains (LR) à la dernière élection présidentielle, Valérie Pécresse, est soupçonnée d'avoir détenu des stock options chez le poids lourd du déplacement, Alstom, alors qu'elle présidait l'autorité de transports Île-de-France Mobilités (IDFM), a appris vendredi l'Agence France-Presse de source judiciaire. En février dernier, pendant la campagne électorale, les élus écologistes avaient annoncé saisir la justice à ce sujet. Suite à ce signalement, le Parquet national financier (PNF) a décidé, vendredi, d'ouvrir une enquête préliminaire pour prise illégale d'intérêts.

Dans leur déclaration, les élus écologistes, dont David Belliard, adjoint EELV à la maire de Paris, avaient indiqué « penser » que Valérie Pécresse avait commis « une infraction de prise illégale d'intérêts » après son élection à la tête de l'organisation en 2015. Ils s'appuyaient notamment sur un article du média en ligne Blast , datant de janvier dernier, lequel avançait que la présidente de la région avait « invisibilisé » des actions d'Alstom qu'elle détenait avec son époux Jérôme Pécresse, qui travaillait pour le groupe jusqu'à novembre 2015, pour qu'elles disparaissent de ses déclarations d'intérêts.

Un contrat à 2,4 milliards d'euros décrié

Quelques semaines après ces supposées manœuvres, Valérie Pécresse était élue présidente de la région Île-de-France. Selon Blast, c'est à cette période qu'elle aurait créé une fiducie, ou trust, pour qu'une banque s'occupe de la gestion du portefeuille...


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