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Alstom-Siemens La Commission ouvre une enquête

Contesté par les syndicats français et les défenseurs du patriotisme économique, le rachat des TGV et autres trains d’Alstom par le géant allemand Siemens pose aussi question aux autorités antitrust européennes. La Commission européenne a décidé vendredi d’ouvrir une «enquête approfondie» sur cette opération annoncée en septembre et soutenue par Emmanuel Macron. Bruxelles craint en effet que cette «concentration ne réduise la concurrence pour la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation». Les services de la concurrence vont donc vérifier si le rapprochement des activités transport d’Alstom et Siemens «priverait les opérateurs ferroviaires européens d’un choix de fournisseurs et produits innovants et conduirait à une hausse de prix» préjudiciable à terme pour les passagers. La direction d’Alstom, elle, espère ne pas se retrouver bloquée à quai dans ses projets de mariage avec Siemens : elle a promis de coopérer avec Bruxelles et voit toujours la finalisation du deal «au premier semestre 2019». Verdict d’ici au 21 novembre.

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