Publicité

Alpes-Maritimes : un cavalier condamné pour avoir tué son cheval en voulant lui "donner une leçon"

L'animal était mort d'épuisement suite à une séance d'entraînement proche de la torture. (REUTERS/Toby Melville)

Un Irlandais âgé de 32 ans a été condamné à 12 mois de prison avec sursis par la justice française suite au décès en octobre 2016 de son cheval, mort d’épuisement lors d’une séance d’entraînement.

Une sanction exemplaire. Un cavalier professionnel irlandais vient d’être condamné à douze mois de prison avec sursis par le tribunal judiciaire de Grasse (Alpes-Maritimes) pour “sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique”, après avoir provoqué la mort de son cheval quatre ans plus tôt.

En octobre 2016, Flogas Sunset Cruise, un étalon alors âgé de 10 ans, n’avait pas survécu à une séance d’entraînement particulièrement extrême lors du jour de repos du GPA Jump Festival, un événement d’équitation organisé tous les ans à Cagnes-sur-Mer.

Un “parcours du combattant” fatal à l’étalon

Selon l’avocat de l’Hippodrome de la Côte d’Azur, cité par Nice Matin, le trentenaire “avait voulu donner une leçon, en faisant subir un véritable parcours du combattant à son cheval”. L’animal avait fini par mourir d’épuisement sur la piste de galop.

Absent lors de l’audience qui s’est tenue en septembre dernier, l’accusé, qui réside en Suisse selon le quotidien régional, a finalement écopé d’une peine supérieure aux demandes du ministère public, qui avait requis trois mois de prison avec sursis.

VIDÉO - Chevaux mutilés: en Corrèze, une cellule d'écoute nationale pour propriétaires angoissés

“Interdiction définitive de détenir un animal”

En plus de la peine de prison, le trentenaire s’est également vu signifier une “interdiction définitive de détenir un animal quelle que soit sa catégorie”, ainsi qu’une interdiction “d’exercer la profession de cavalier” pendant cinq ans.

Il a également été condamné à verser plusieurs milliers d’euros aux associations de protection des animaux qui s’étaient portées partie civile, ainsi qu’à la société organisatrice de l’événement au cours duquel s’était produit le drame.

Ce contenu pourrait également vous intéresser :