Alliance Renault-Nissan : les contours de ce nouveau départ
L'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a toujours été relativement floue sur plusieurs aspects, notamment concernant certaines synergies entre les modèles. Ces dernières années, cette alliance s'est effritée, Nissan s'estimant lésé dans l'affaire et la part trop importante que pouvait prendre Renault dans certaines décisions.
Après 24 ans de partenariat asymétrique, Renault et Nissan ont lancé une nouvelle ère de leur alliance, marquant ainsi le début d'un chapitre plus égalitaire et moins fusionnel. Cette nouvelle phase de leur partenariat, qui inclut également Mitsubishi Motors depuis 2016, avait été annoncée en février et a été officiellement concrétisée récemment.
L'annonce conjointe des deux constructeurs précise : "Après obtention des autorisations réglementaires requises, le Nouvel Accord de l'Alliance entre Renault Group et Nissan entre en vigueur aujourd'hui." Cette révision vise à établir une gouvernance plus équilibrée, équitable et efficace, selon Jean-Dominique Senard, président de l'Alliance.
Le principal changement réside dans la répartition des parts. Auparavant, Renault détenait 43,4 % de Nissan, mais maintenant les deux entreprises ont une participation croisée de 15 %. Cette transition met fin à la longue domination de Renault sur l'Alliance.
Un parcours semé d'embûches
L'histoire de cette alliance avait été marquée par des complications, notamment la montée inattendue de l'État français au capital de Renault en 2015, suivie par la chute de Carlos Ghosn, le président de l'Alliance à l'époque, qui a été arrêté au Japon en 2018 pour des accusations de malversations financières.
Les dirigeants de Renault et Nissan ont souligné l'importance de cette nouvelle ère, caractérisée...Lire la suite sur Autoplus