Alliance des États du Sahel : un an après, l'échec sécuritaire face aux attaques jihadistes
Tout juste un an après sa création, l'Alliance des États du Sahel, un pacte de défense mutuelle entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, vient de subir un revers sans précédent lors de la double attaque perpétrée mardi à Bamako par le Jnim, affilié à Al-Qaïda, au cœur de la capitale malienne. Malgré ses dénégations, l'AES fait face à une grave dégradation sécuritaire dans la région.
À Bamako, après le choc vient le temps des questions. Le 17 septembre, l'école de gendarmerie de Faladié puis la base 101 de l'aéroport, deux sites stratégiques de la capitale malienne, se sont retrouvés sous les feux des jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim ou GSIM), affilié à Al-Qaïda, dans une double attaque sans précédent.
"Nous continuons de lutter sans relâche contre toutes les formes de terrorisme, pour défendre l'intégrité de nos territoires et notre souveraineté" déclarait, confiant, Assimi Goïta, président en exercice de l'AES, à l'occasion du premier anniversaire de cette alliance. Il a ensuite annoncé la création d'un passeport biométrique et d'une chaîne d'information commune.
"Les groupes jihadistes auront toujours un pas d'avance sur les armées de l'AES"
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