Allemagne, Sri Lanka, Zelensky et Iran : les informations de la nuit

Allemagne : le SPD remporte de justesse les élections dans le Brandebourg. Les sociaux-démocrates du chancelier allemand Olf Sholz ont remporté “d’une courte tête” les élections régionales dans le Brandebourg, dimanche, rapporte la Deutsche Welle. Selon les estimations, le SPD est crédité de 30,7 % des voix, contre 29,5 % pour le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui progresse de six points par rapport au scrutin de 2019. Mais Olaf Sholz, en difficulté au niveau national et plombé par une popularité en berne, n’est pas pour autant sorti d’affaire. Car si “une défaite aurait été terrible”, cette victoire “ne lui sera pas attribuée”, juge le diffuseur allemand, soulignant que le leader social-démocrate du Brandebourg, Dietmar Woidke, ne voulait même pas “apparaître sur les affiches avec lui”.

Sri Lanka : le candidat de gauche remporte la présidentielle. Anura Kumara Dissanayake, chef de la coalition de gauche, a largement remporté l’élection présidentielle au Sri Lanka, selon les résultats officiels publiés dimanche. Sa victoire marque “le début d’une nouvelle ère”, avec “l’espoir” de voir “s’atténuer les difficultés auxquelles est confrontée la population depuis la crise économique sans précédent de 2022”, écrit le Daily News. “Au cours de sa campagne, Dissanayake a adopté une position ferme sur la corruption et s’est engagé à mettre en œuvre une transformation politique de grande ampleur”, souligne le quotidien de Colombo. Crédité de 42,3 % des suffrages, cet ancien marxiste converti à l’économie de marché a nettement devancé le chef de l’opposition au Parlement Sajith Premadasa (centre droit, 32,7 % des voix) et le président sortant Ranil Wickremesinghe (17,2 %).

Zelensky aux États-Unis pour présenter son “plan de victoire”. Le président ukrainien Voldymyr Zelensky est arrivé dimanche soir aux États-Unis, où il doit participer la semaine prochaine à l’Assemblée générale des Nations unies. Outre sa prise de parole à la tribune de l’ONU, il a prévu de présenter au président américain Joe Biden son “plan de victoire” pour mettre fin à la guerre contre la Russie, relève le Kyiv Independent. Un plan qui prévoit d’obtenir de Washington davantage de “puissance de feu”, et l’autorisation de frapper “sans restrictions” des cibles en Russie avec des armes occidentales à longue portée – ce à quoi Joe Biden reste pour l’instant opposé. M. Zelensky compte également exposer son plan aux deux candidats à l’élection présidentielle de novembre, Kamala Harris et Donald Trump.

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