Allemagne: duel entre le patron et la principale syndicaliste autour de l'avenir de Volkswagen
Ce mercredi 25 septembre, s'ouvrent en Allemagne des négociations vitales pour l'avenir de Volkswagen. Le premier constructeur automobile européen est en grandes difficultés alors que les ventes de véhicules des marques du groupe allemand se sont effondrées, particulièrement en Chine. Pour redresser la barre et redevenir compétitif, la direction annonce un vaste plan d'austérité et menace de fermer des usines en Allemagne.
C'est un coup de tonnerre en Allemagne où Volkswagen est le premier employeur industriel : non seulement l'entreprise vient d'annoncer qu'elle mettrait fin d'ici la fin de l'année à la sécurité de l'emploi, un accord anti-licenciement en vigueur depuis trente ans, mais Oliver Blume, le PDG, se dit prêt à fermer des usines dans le pays.
Négocier
Ca n'est pas encore fait, il va devoir négocier dans un groupe où les représentants des salariés à travers le Comité d'entreprise ont un pouvoir de codécision. Face à lui, il y a la représentante du puissant syndicat IG Metall, Daniela Cavallo. Et, au début du mois, au moment où la direction a dévoilé ses intentions elle avait annoncé la couleur : « Nous avons fait savoir au Conseil d'administration de façon très claire que nous étions prêts à nous battre. Ils parlent de la "grande famille Volkswagen", mais quand on est une famille on cherche des solutions et on ne laisse personne sur le bord de la route. »
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