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Aliou Cissé, le Lion d'or du Sénégal

Le sélectionneur du Sénégal Aliou Cissé lors du match contre la Pologne au Mondial, le 19 juin 2018 à Moscou

Il était capitaine du Sénégal lors de l'incroyable épopée du Mondial 2002. Après seize ans d'absence en Coupe du monde, c'est lui qui a ramené les Lions de la Teranga dans la compétition, sur le banc cette fois.

Le proverbe «Un lion ne meurt pas, il dort», aussi camerounais soit-il, s’appliquerait à merveille à Aliou Cissé. Entre sa retraite en 2009, considérée comme une «petite mort» dans la sphère des sportifs de haut niveau, et son arrivée au sein du staff de la sélection sénégalaise, l'ex-prédateur des défenses a somnolé près de trois ans. Trois années durant lesquelles il a pu observer la crise que traverse alors le football sénégalais. Émeutes et manifestations autour du stade Léopold-Sédar-Senghor après un ultime sabotage dans les dernières minutes contre la Gambie (1-1). Ni CAN 2010, ni Coupe du monde. La seconde manquée d’affilée.

L'héritage de Metsu

Qu’il semble loin alors, le temps des liesses dans les ruelles de Dakar, bondées de supporteurs célébrant successivement l’unique finale de CAN et le premier quart de Coupe du monde de leur pays, pour sa toute première participation en 2002. Une épopée folle, marquée par les exploits d’une génération emmenée par les Papa Bouba Diop et autres El-Hadji Diouf. Sans oublier Aliou Cissé, précieux capitaine en charge de canaliser toute cette folie sur le terrain. À l’issue du match remporté par ses joueurs contre la Pologne (2-1) au Mondial 2018, Cissé n’a pas échappé à la comparaison avec le match d’ouverture historique contre les Bleus de Zidane (victoire 1-0 à la surprise générale). «C’était l’ouverture du Mondial, c’était exceptionnel. Il y a une histoire commune avec la France, c’est le pays qui a colonisé le Sénégal. Nous les joueurs étions des fils d’immigrés partis en France, un pays qui nous a beaucoup donné, qui nous avait formés,» glisse celui qui n’a pas manqué de rendre hommage au sélectionneur de l’époque, le Français Bruno Metsu, disparu en 2013.

Un entraîneur qu’il a côtoyé dès (...)

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