Alibaba veut 25 milliards de dollars

Le logo du géant de l'internet chinois Alibaba.

Le géant chinois du commerce en ligne va entrer en bourse à Wall Street dans la semaine et espère la plus grosse levée de fonds de l'histoire.

Le géant chinois du commerce en ligne Alibaba veut désormais lever 25,03 milliards de dollars pour son entrée très attendue à Wall Street dans la semaine, ce qui en fera la plus grosse entrée en Bourse de l’histoire, a-t-il annoncé lundi dans un document boursier. Cette somme va lui permettre en effet de dépasser le record détenu par un autre groupe chinois, AGBank, qui avait levé 22,1 milliard de dollars en 2010 en entrant sur les Bourses de Hong-Kong et Shanghai, selon le cabinet de recherche Dealogic.

Le mastodonte chinois de l’e-commerce a relevé lundi la fourchette de prix unitaire de ses titres, désormais comprise entre 66 et 68 dollars, contre 60 et 66 dollars précédemment, selon ce document adressé à l’Autorité des marchés américains, la SEC. Cette décision s’explique par un enthousiasme et une forte demande de la part des investisseurs qui y voient l’occasion de profiter de la croissance chinoise, ont confié à l’AFP des sources proches du dossier. En dépit de l’intérêt qu’il suscite, Alibaba a maintenu inchangé le nombre de titres (certificats de dépôt) qu’il met en vente, soit 368,12 millions au total. Dans le détail, il offre d’abord 320,1 millions de titres et un peu plus de 48 millions ensuite pour satisfaire la grosse demande, selon le document boursier.

La nouvelle fourchette de prix fera du groupe chinois un énorme groupe en Bourse, pesant entre 163 et 168 milliards de dollars, soit davantage que le géant américain de la distribution Amazon (149,6 milliards de dollars lundi soir). Les ordres d’achat des titres Alibaba pourront être passés aux États-Unis jusqu’à mardi 16H00 (20H00 GMT) et jusqu’à mercredi après-midi en Asie et en Europe, avant la fixation définitive du cours d’introduction jeudi, selon Bloomberg. La dernière très grosse entrée à Wall Street d’une valeur internet était celle du réseau social (...)

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