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En Algérie, des manifestants empêchent la tenue d'un meeting du camp Benflis

Des partisans du candidat algérien Ali Benflis à Batna le 5 avril.

La présidentielle prévue le 17 avril suscite de nombreuses tensions et, parfois, des violences.

Une centaine de jeunes manifestants ont empêché mardi la tenue d’un meeting de soutien à Ali Benflis, principal rival du président algérien Abdelatif Bouteflika pour l’élection présidentielle du 17 avril, a rapporté l’agence APS. Djamel Benabdeslam, président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN) devait tenir ce meeting de soutien à M’Chedallah, à l’est d’Alger.

Mais près d’une centaine de jeunes, dont des militants de l'«Action nouvelle pour les valeurs de démocratie et de liberté» (ANVDL-non agréé), ont provoqué des troubles au début de son discours, a constaté un journaliste de l’APS. Djamel Benabdeslam et les membres de la direction de campagne de M. Benflis qui l’accompagnaient ont été obligés de quitter les lieux.

«On ne laissera personne organiser de meeting à M’Chedallah. Nous rejetons carrément cette élection», a clamé un manifestant, cité par l’APS. L’agence a précisé qu’il n’y avait pas eu de violences. Samedi, Abdelmalek Sellal, directeur de campagne d'Abdelazziz Bouteflika, avait dû annuler un meeting à Béjaïa, deuxième ville de la traditionnellement frondeuse Kabylie, en raison de violences ayant fait plusieurs blessés.



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