Algérie : l’opposant historique Hocine Aït-Ahmed est décédé

L'opposant algérien Hocine Aït-Ahmed, le 31 octobre 2004 à Alger

Combattant de l'indépendance, il était le dernier encore en vie des neuf chefs à l'origine du déclenchement de la guerre d'Algérie en 1954.

L’opposant historique algérien Hocine Aït-Ahmed est décédé mercredi à Lausanne, en Suisse, à l’âge de 89 ans, a annoncé à Alger son parti du Front des forces socialistes (FFS).

Aït-Ahmed était le dernier encore en vie des neuf «fils de la Toussaint», les chefs qui ont déclenché la guerre d’Algérie contre la puissance coloniale française le 1er novembre 1954.

Le dirigeant politique est décédé à l’hôpital «à la suite d’une longue maladie», a indiqué le FFS dans un communiqué sans mentionner de quoi il souffrait. Le parti, que Hocine Aït-Ahmed avait fondé en 1963, a fait part de son «immense douleur».

Inlassable pourfendeur de l’armée et de la police politique et opposant radical au régime depuis l’indépendance du pays en 1962, Hocine Aït-Ahmed était affaibli depuis 2012 et avait cessé toute activité politique.

En 1999, il s’était porté candidat à l’élection présidentielle mais s’était retiré de la course en pleine campagne électorale, considérant que le scrutin était verrouillé en faveur du candidat du régime, Abdelaziz Bouteflika, qui dirige toujours le pays à l’heure actuelle.



Retrouvez cet article sur Liberation.fr

Au Burundi, la rébellion s'organise
L’extradition de Kim Dotcom autorisée par la justice néo-zélandaise
Au Pakistan : «On a cru que c’était le jour du Jugement dernier»
Pu Zhiqiang, avocat réduit au silence par Pékin
En Chine, une catastrophe pas très naturelle