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Algérie : ce qu’il faut savoir sur les législatives anticipées

 Ce scrutin, organisé à la suite de la révision de la Constitution, constitue une nouvelle étape de la feuille de route que s’est fixée un pouvoir algérien.
Ce scrutin, organisé à la suite de la révision de la Constitution, constitue une nouvelle étape de la feuille de route que s’est fixée un pouvoir algérien.

Les Algériens votent ce samedi 12 juin pour des élections législatives anticipées. Il s'agit de la troisième convocation électorale organisée depuis le départ de l'ex-président Abdelaziz Bouteflika en avril 2020 après vingt ans de règne. Et le moins que l'on puisse dire est que ce scrutin se déroule dans un contexte particulier. Car ces législatives anticipées sont rejetées par le mouvement contestataire du hirak et une partie de l'opposition. Sans compter qu'à deux jours du vote la répression déjà en cours s'est accentuée tous azimuts avec des arrestations de personnalités emblématiques.

Quelque 24 millions d'Algériens sont appelés à élire les 407 députés de l'Assemblée populaire nationale pour un mandat de cinq ans. Ils doivent choisir parmi près de 1 500 listes, dont plus de la moitié s'affichent comme « indépendantes ».

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Quels enjeux ?

Parmi les principaux enjeux, la participation sera très scrutée après les précédentes consultations électorales, la présidentielle de 2019 et le référendum constitutionnel de 2020, marqués par une abstention historique. Ce rendez-vous électoral est également observé comme une volonté des autorités algériennes de reprendre la main en neutralisant pour de bon la dynamique protestataire inédite et pacifique, né le 22 février 2019 du rejet d'un 5e mandat du président Abdelaziz Bouteflika.

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