Algérie: la campagne électorale pour la présidentielle marquée par les questions sociales

En Algérie, la campagne électorale pour la présidentielle du 7 septembre 2024 se poursuit avec la participation de trois candidats. Les questions sociales, comme l'augmentation des salaires et la lutte contre l'inflation, s'imposent aux meetings et aux débats électoraux.

Avec notre correspondant à Alger, Fayçal Métaoui

Le soutien du pouvoir d'achat et la lutte contre l'inflation et contre le chômage dominent les premiers discours des trois candidats à l'élection présidentielle.

Le président sortant Abdelmadjid Tebboune qui se présente pour un second mandat, promet de prendre de nouvelles mesures sociales : « Je vais continuer la politique d'augmentation des salaires pour atteindre les 100 % d'ici 2027, si j'arrive à avoir votre confiance. Il en est de même pour les pensions de retraite. Je vais réviser tout ce qui est en faveur du citoyen pour consolider le pouvoir d'achat. Et, évidemment, je continue à lutter contre l'inflation. Aujourd'hui, l'inflation a baissé pour passer de 11 à 6 % ».

Mettre fin aux « fléaux sociaux »

Youcef Aouchiche, candidat du Front des forces socialistes (FFS) propose de revaloriser le salaire minimum garanti : « Comme première mesure, je m'engage à augmenter le salaire national minimum garanti à 40 000 dinars. Et, je m'engage également, dans le cadre de du renforcement de la protection sociale, à créer un revenu minimum universel de 20 000 dinars pour toutes les catégories sociales. »

La campagne électorale pour la présidentielle se poursuit jusqu'au 3 septembre 2024.


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