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Alexis Pinturault fait la course en tête

Le skieur vient de remporter la première épreuve de la Coupe du Monde dont il est le grand favori

Chaque matin, Marcel Hirscher, l’homme au plus beau palmarès en ski alpin, pointait le nez à sa fenêtre pour observer le ciel. S’il pleuvait, l’Autrichien restait à la maison. Si la météo était clémente, il commandait son hélico pour rejoindre les pistes. « Il me proposait parfois de profiter du voyage, raconte Alexis Pinturault. Cela m’évitait les longues heures de route, à travers les vallées des Alpes. » Les deux hommes se connaissent depuis l’adolescence. Ils ont deux ans d’écart. Aux championnats du monde juniors de 2009, Alexis, pas encore 18 ans, remporte l’or en slalom géant devant Hirscher ; puis l’Autrichien lui souffle de nombreuses victoires. « J’aimais notre rivalité, reconnaît Alexis. Elle m’a permis de progresser. » Mais la star de l’or blanc vient de prendre sa retraite. « Et les cartes sont redistribuées ! annonce Pinturault. Je fais clairement partie des favoris. » « Pintu » ne se déplace pas encore en jet ou en hélicoptère, mais seulement en voiture particulière, avec sa femme, Romane, à son côté. C’est déjà un privilège : le reste de l’équipe de France avale les lacets de montagne en groupe et en minibus.

Le Français a pris un pied-à-terre en Autriche

La vie d’un skieur de haut niveau ressemble à celle d’un rockeur en tournée, hormis qu’au levé du soleil un chanteur va se coucher alors qu’un skieur est déjà en haut des pistes. Toujours sur les routes pour entrer en scène à la ville-étape suivante. En moyenne, Alexis Pinturault parcourt 100 000 kilomètres chaque saison à travers l’Europe, l’Asie et l’Amérique. « Il faut trouver le bon équilibre entre transferts, hôtels, courses… et optimiser le temps de récupération. » C’est pourquoi, cet hiver, le Français a pris un pied-à-terre en Autriche, à(...)


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