Alexis Kohler : des oppositions entre raillerie et appels à la démission

Alexis Kohler a été mis en examen le 23 septembre dernier, dans le cadre d'une enquête pour prise illégale d'intérêts vis-à-vis de l'armateur MSC.  - Credit:LUDOVIC MARIN / AFP
Alexis Kohler a été mis en examen le 23 septembre dernier, dans le cadre d'une enquête pour prise illégale d'intérêts vis-à-vis de l'armateur MSC. - Credit:LUDOVIC MARIN / AFP

Les oppositions s'en donnent à cœur joie. « Imagine-t-on le secrétaire général de l'Élysée mis en examen ? ». Les oppositions ont réagi, souvent par la raillerie, à la mise en examen d'Alexis Kohler, suggérant qu'il devrait démissionner et évoquant en parallèle le cas du ministre Éric Dupond-Moretti. Le bras droit du chef de l'État depuis 2017 a été mis en examen le 23 septembre pour prise illégale d'intérêts dans l'enquête sur ses liens avec l'armateur MSC. Il reste à son poste, a appris l'Agence France-Presse, lundi 3 octobre, à l'Élysée.

Par ailleurs, la Cour de justice de la République (CJR) a ordonné lundi un procès pour le garde des Sceaux, accusé d'avoir profité de sa fonction pour régler des comptes avec des magistrats auxquels il s'était opposé quand il était avocat.

Pour le chef des députés LR Olivier Marleix, le « maintien en fonction à l'Élysée » d'Alexis Kohler « serait une injure à l'institution judiciaire ». « Celui que l'entourage d'Emmanuel Macron appelle l'AK47 du président de la République s'enraye », a encore ironisé le sénateur LR Alain Houpert.

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