Alexis Hanquinquant : "Je veux que les gens voient la performance et oublient que j’ai une prothèse"

A 38 ans, Alexis Hanquinquant n’a qu’un objectif : décrocher l’or aux prochains Jeux paralympiques, au terme d’une épreuve mixant 750 m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied. Vous avez dit pression ? Au contraire, assure le Normand : « L’amour de mes enfants me pousse à aller toujours plus loin, toujours plus vite. Je veux aussi donner le meilleur de moi-même, pour que les gens voient avant tout la performance et oublient que j’ai une prothèse. » Une lame en carbone supplée la jambe droite de cet ancien maçon-carreleur, broyée par un engin de chantier en 2010.

À lire également

JO 2024 - Timothée Adolphe dénonce le “secret bidon” de Bruno dans Secret Story : “Il n’a plus que ça pour briller”

Alexis Hanquinquant : "Je suis l’exemple que, dans la vie, tout est possible"

Trois ans de doutes et de souffrances plus tard, Alexis se résout à accepter l’amputation. Dans son lit d’hôpital, lui vient ce rêve : devenir champion paralympique de triathlon, sport dont il ne connaît rien. Un pari fou, sauf pour lui qui, plus jeune, a été champion de France de full-contact (boxe américaine) : « Je suis extrêmement déterminé, obstiné, voire têtu. Initialement, ils étaient peu à me suivre dans mon délire. Mais quand on a une petite lueur, une petite voix dans sa tête, il faut indéniablement lui faire confiance. Car si on écoutait les gens, on ne ferait rien. » Aujourd’hui, il cumule un titre olympique, six sacres mondiaux, six européens et six nationaux. Un parcours inspirant qu’il raconte dans son livre : Ma rage de vaincre (City Éditions). « Avec Eva, ma femme, on avait envie de retranscrire ce que l’on avait vécu. Plus pour expliquer à nos enfants ce qui nous était arrivé. Finalement, les gens que j’ai rencontrés m’ont encouragé à écrire quelque chose qui nous concernerait tous. Je suis l’exemple que, dans la vie, tout est possible. »

FAIRE BOUGER LES MENTALITÉS

Comme devenir le porte-drapeau de la délégation tricolore, lors de la cérémonie d’ouverture des paralympiques, le 28 août. « Un moyen de faire pass...

Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi