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Alexandre Brasseur (Demain nous appartient) : "Les auteurs de la série sont formidables, c'est grâce à eux qu'on ne s'en lasse pas"

French actor Alexandre Brasseur poses during a photocall for the TV show "Demain nous appartient" as part of the 60th Monte-carlo Television Festival in Monaco, on June 19, 2021. (Photo by Valery HACHE / AFP) (Photo by VALERY HACHE/AFP via Getty Images)

Joyeux anniversaire "Demain nous appartient" ! La série culte de TF1 va bientôt fêter ses quatre ans de diffusion, et son 1000ème épisode. Pour l'occasion, Alexandre Brasseur était l'invité du Festival de Télévision de Monte-Carlo en juin 2021. Il a accepté de se confier sur la série, dont il est l'un des piliers depuis le premier épisode.

Alexandre Brasseur fait partie de ces acteurs que l'on ne présente plus. Issu d'une dynastie d'acteurs et actrices qui remonte aux années 1820, fils du célèbre réalisateur Claude Brasseur, le comédien incarne le personnage d'Alex Bertrand dans Demain nous appartient. Une série qui va bientôt célébrer son 1000ème épisode et qui cartonne toujours autant sur le petit écran français. De quoi faire la fierté de l'acteur.

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Est-ce que ça vous gêne d'être catégorisé "Acteur de Demain nous appartient" ?

C'est une caractéristique des pays francophones : les gens vous mettent dans des cases, et ils ne vous en sortent pas. Dès que vous êtes attaché à un projet, que ce soit du théâtre, de travailler avec un metteur en scène ou pour une chaîne, on adore vous mettre dans des boîtes et ne pas vous imaginer ailleurs. Les Etats-Unis, c'est quelque chose de très différent. Prenez l'exemple de Johnny Depp, qui a commencé dans l'access pour finalement devenir une star de cinéma ! En France, il n'y en a qu'un seul qui a su faire ça, c'est Jean Dujardin. Tandis qu'aux Etats-Unis, il y en a beaucoup. Parfois c'est un peu dérangeant d'être rangé de la sorte. Mais en même temps, de mon côté, je reçois régulièrement des appels du pied, notamment parce que j'ai fait Le Bureau des Légendes. Je ne suis pas que sur TF1. Et quand bien même, Demain nous appartient est une série qui attire quatre millions de téléspectateurs par jour, c'est normal qu'elle impacte les gens. On s'invite chez eux tous les soirs ! Donc ça fait partie du jeu. Il faut accepter les choses dans la vie, on ne peut pas lutter contre tout.

Qu'est-ce que ça vous fait justement de jouer dans la série la plus populaire du moment en France ?

C'est très agréable. Déjà vis-à-vis de la visibilité, c'est important. Et puis depuis qu'il y a eu le Covid, on ne me reconnaît plus dans la rue (rires). Un chapeau, des lunettes et un masque, et voilà ! Je fais des tests, je vais me balader au marché, je vais voir mes collègues, masqué, et je change ma voix. Ils n'y voient que du feu. Je me moque d'eux !

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Justement, à cause du Covid-19, il y a eu deux mois d'interruption sur le tournage. Est-ce que ça a été dur de se remettre dans le bain ?

Absolument pas ! C'est comme le vélo. Évidemment, il y a plein de choses qu'on n'a plus le droit de faire. Il y a un protocole hyper strict : on ne se serre plus la main, on ne s'embrasse plus, on porte le masque, il n'y a plus de gâteaux pour le goûter... Mais on travaille, et ça c'est le plus important. Dans notre métier qui a été complètement éclaté, on est bien loti. Pour le théâtre, par exemple, c'est la catastrophe. Les acteurs qui tournent ont eu beaucoup de chance, parce qu'on a repris le boulot assez tôt. Et au final, reprendre le boulot avec un protocole sanitaire, ce n'est pas si grave. C'est surtout pour nos équipes techniques que c'est compliqué. A Sète, il fait très chaud, et quand vous devez passer la journée avec le masque, avec une caméra qui pèse dix kilos... Là c'est compliqué. Nous autres acteurs qui ont pu tourner ces derniers mois, on ne va pas se plaindre. On travaille. On a beaucoup de chance. On n'a pas le droit de se plaindre, surtout quand on voit tous les autres gens qui galèrent.

Ça fait maintenant quatre ans que la série a été lancée, on approche de l'épisode 1000... Comment fait-on pour ne pas se lasser après tant de temps ?

C'est grâce aux auteurs. Ils sont formidables. Ils nous écrivent des tas de choses différentes à jouer. On passe du coq à l'âne, du drame à la comédie... C'est essentiellement grâce à ça qu'on ne se lasse pas.

Vous avez un volume de textes à apprendre par cœur très important : comment faites-vous ?

Je bosse mes lignes ! Il y a des acteurs qui vont les apprendre à la dernière minute, au maquillage. Moi je ne peux pas travailler comme ça. Je viens du théâtre, et j'ai besoin de comprendre ce que je dis, donc j'ai besoin de faire des liens. Savoir d'où mon personnage vient, où il va. Et j'ai besoin de travailler, de trouver des points d'appuis sur les répliques des autres. Tu me parles, je te réponds, c'est assez simple. Pourtant, je travaille seul, je m'enregistre avec mon iPhone ou mon iPad. Je travaille en solitaire, mais je travaille tous les jours, y compris quand je ne tourne pas. Et je pense que c'est ça le secret, quand on travaille sur une série quotidienne. Apprendre ses lignes tous les jours, au moins un petit peu. C'est la seule méthode qui fonctionne pour moi.

On vous a vu dans deux épisodes d'Ici tout commence. C'est quelque chose qui est amené à se renouveler ?

J'aimerais bien, oui ! J'aimerais bien que les auteurs exploitent cette passerelle dans les deux sens, que les personnages des deux séries continuent à se rencontrer régulièrement. On pourrait créer des passerelles, et je pense que c'est ce que les téléspectateurs attendent. En tout cas, c'est ce que je retire des échanges que j'ai avec le public. Et moi, ça me plairait de retourner dans Ici tout commence, mais je ne suis pas auteur. Je sais que ça peut être des mécaniques d'écritures compliquées, les crossovers, donc ça ne me regarde pas. C'est à eux de voir si c'est possible.

Et avec tout cela, vous avez encore le temps de regarder la télévision ?

Oui ! J'ai beaucoup aimé la série It's a sin, que j'ai adorée et dévorée. Et là, j'ai attaqué la série Pose, de Ryan Murphy, que j'aime beaucoup aussi.

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