Alerte sur les crises cardiaques, voici pourquoi elles explosent pendant les fêtes

Stress, excès et froid glacial : les fêtes de fin d’année mettent votre coeur à rude épreuve. Découvrez pourquoi cette période festive peut devenir un véritable danger pour les plus fragiles.

Au-delà de 3 minutes d'arrêt cardiaque, les chances de survies diminuent de 10% chaque minute.

Chaque année, entre Noël et le Nouvel an, l’effervescence des festivités vire parfois au drame pour certains. En effet, ces moments de retrouvailles et de célébrations peuvent se transformer en véritable épreuve pour les cœurs les plus fragiles et cela à cause d’un cocktail explosif qui mêle stress, fatigue, repas gargantuesque et températures hivernales. Des études scientifiques ont d’ailleurs confirmé ce phénomène inquiétant.

Une recherche suédoise, par exemple, a mis en lumière, après avoir passé au crible 283 000 cas d’infarctus sur une période de 15 ans, une hausse moyenne de 15% des crises cardiaques pendant les fêtes de fin d’année, avec un pic alarmant de 37% la veille de Noël. Sans grande surprise, les festivités jouent un rôle majeur dans cet état de fait, mais le climat hivernal aggrave davantage la situation. Concrètement, le froid provoque une contraction des vaisseaux sanguins, augmentant le risque de blocage des artères coronaires. Cela entraîne alors une asphyxie du muscle cardiaque, pouvant être fatale si elle n’est pas prise en charge rapidement.

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Mais pas de quoi paniquer, une bonne préparation et des gestes simples peuvent faire la différence. Les cardiologues insistent sur l’importance de limiter les excès (notamment en matière d’alcool et d’alimentation) mais aussi de s’assurer que les personnes les plus vulnérables soient bien entourées. En parallèle, ils rappellent également l’importance de savoir repérer les premiers symptômes d’une crise cardiaque, autrement dit, des douleurs dans la poitrine irradiant vers les épaules, la mâchoire ou les bras ; des essoufflements ; des palpitations ou encore une fatigue inhabituelle. Dans ces cas de figure, il est urgent d’agir rapidement. Au-delà de 3 minutes d'arrêt cardiaque, les chances de survies diminuent de 10% chaque minute.

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En cas de doute, mieux vaut donc alerter les secours, même si cela implique de bouleverser le cours des festivités. Comme le dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir, un principe qui prend tout son sens à l’approche du Nouvel an.