Alerte enlèvement à Nancy après le rapt d'un nourrisson

La maternité régionale de Nancy, le 19 décembre 2012

Le bébé a disparu mardi soir dans une maternité. Le signalement d'une jeune femme qui l'aurait enlevé a été donné.

Une jeune inconnue était activement recherchée mercredi partout en France dans le cadre du dispositif «alerte enlèvement», après le rapt mardi soir d’un nourrisson de deux jours dans une maternité de Nancy. La ravisseuse présumée est de «type européen, âge apparent 16-20 ans, corpulence mince, cheveux tirés en arrière avec frange rabattue sur le front», précise le message diffusé par les enquêteurs.

«Elle serait vêtue d’un blouson, d’une chemise et d’un pantalon sombre et porteuse d’une écharpe. Elle aurait transporté le nourrisson dans un sac de couleur sombre tenu en bandoulière», ajoute le message. C’est la douzième fois qu’est activé en France ce dispositif d’alerte massive et immédiate, destiné à aider à la recherche d’un enfant présumé enlevé. Il s’agit par ailleurs du troisième enlèvement d’un nouveau-né dans une maternité cette année en France.

A 14 heures, une source policière a expliqué à l’AFP que «plusieurs appels téléphoniques ont déjà été reçus, mais qu’aucune piste n’est pour l’instant privilégiée». L’enlèvement a eu lieu vers 21h30, à la maternité régionale de Nancy, a précisé le procureur de Nancy Thomas Pison lors d’une conférence de presse. «Une dame, vêtue d’une blouse, a enlevé Lucas après un bref échange», a expliqué le procureur. «Elle l’a ensuite emmené avec elle», a-t-il poursuivi.

Le bébé, né dimanche, était vêtu d’un pyjama bleu. Il était en bonne santé et pesait 3,7 kg. Thomas Pison s’est adressé directement à la ravisseuse présumée : «quelle que soit sa situation, quels que soient les faits commis, je lui demande simplement de venir avec l’enfant pour rendre l’enfant et s’expliquer sereinement», a-t-il imploré lors d’une conférence de presse.

Selon une source proche du dossier, la ravisseuse présumée s’est fait passer pour une auxiliaire de vie. «Il y avait deux mamans dans la chambre. A la première, qui était encore (...)

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