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Alcoolisme, du déni au déclic

La définition de l'alcoolisme a évolué avec le temps, comme le rappelle le docteur et addictologue parisien Dan Velea. "Avant, on le décrivait comme une forme de perte de liberté, un lien d'esclavage avec le produit alcool. Cette définition date du 19ème siècle et est toujours pertinente, mais elle a été élargie. En effet, la définition actuelle précise qu'il s'agit d'une incapacité pour le patient à ne pas consommer, avec une dépendance de consommation excessive. Pour les hommes, on estime l'alcoolisme au delà de 21 verres par semaine, et à 14 pour les femmes", illustre-t-il.

L'addiction à l'alcool est plus souvent masculine : 14 % des hommes contre 5 % de la population féminine. En France, on estime qu'environ 1,5 millions de personnes sont alcoolodépendantes et que 2,5 millions de personnes ont une consommation à risque.

Contrairement à l'image romancée diffusée par la télévision et le cinéma, être alcoolique ne veut pas forcément dire boire du matin au soir en perdant toute notion de réalité. Il y a de nombreuses formes d'alcoolisme. "Prendre une cuite tous les week-ends, rentre dans la définition. Boire souvent seul, ou de façon systématique lorsqu'on rentre du travail peut conduire à une forme de dépendance que l'on appelle "alcoolisme mondain". Boire excessivement pour faire face à un problème du quotidien en fait partie aussi", précise-t-il.

Qu'est-ce qui peut amener au déclic de sortir de l'addiction ?

Le déclic de l'addiction peut (...)

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