Alcoolémie, stupéfiants: le parquet dresse le bilan des infractions constatées à la rave party en Isère

Vue de la rave party organisée à Roybon.  - BFMTV
Vue de la rave party organisée à Roybon. - BFMTV

L'événement a commencé samedi soir, dans le cadre de la "Nuit des meutes", mot d'ordre lancé sur les réseaux sociaux et encourageant l'organisation de soirées pour rendre hommage à Steve Maia Caniço mort il y a deux ans lors de la Fête de la Musique à Nantes. Et il s'achève à peine ce mardi soir. Aussi, la justice avait elle de quoi nourrir sa description ce même mardi soir au moment de lister les infractions commises lors de cette rave party sauvage installée à Roybon, sur une ancienne "zone à défendre".

475 gendarmes mobilisés, de 3000 à 4000 participants

Le parquet de Grenoble a ainsi publié mardi soir un communiqué, que BFMTV a pu se procurer, dressant le bilan de ce rendez-vous non-déclaré, détaillant non seulement les délits relevés sur place par les forces de l'ordre, mais aussi l'effectif de celles-ci et le nombre des participants.

Sur ce dernier point, le parquet demeure cependant vague, évoquant "1500 véhicules et 3 à 4000 personnes". Si la musique s'est tue, il restait d'ailleurs une quarantaine de véhicules sur place mardi en début de soirée, dont les occupants ont toutefois promis aux gendarmes qu'ils quitteraient les lieux à compter de 19h. Au chapitre des agents mobilisés justement, le parquet a dénombré 475 gendarmes dont l'action a permis de contrôler 750 véhicules.

Mais le parquet s'attache surtout à faire le compte des entorses à la loi. Le parquet liste ainsi 108 procès-verbaux pour circulation interdite sur un chemin forestier; 39 amendes forfaitaires liées aux stupéfiants; 41 conduites sous l'emprise de stupéfiants; les constatations de 12 alcoolémies; 52 infractions dites "police route"; quatre fiches de recherche mise à exécution; la constatation d'une conduite sans permis de conduire ; et la découverte d'un véhicule volé.

Une enquête judiciaire a de surcroît été ouverte dès dimanche pour établir "les responsabilités des organisateurs" selon la déclaration, alors, du procureur de la République de Grenoble Eric Vaillant.

Article original publié sur BFMTV.com