Alan Wake 2 est un voyage narratif sensationnel (test sans spoiler)
L’attente en valait la peine : Alan Wake 2 est une suite très, très réussie. Elle permet à Remedy de parfaire son expertise narrative. Elle prend la forme d’un jeu double aux multiples niveaux de lecture. Un bijou.
Alan Wake 2 démarre comme un épisode de True Detective. Deux agents du FBI sont dépêchés au fin fond des États-Unis pour enquêter sur des disparitions étranges. La mise en scène reprend certains travelings de Shining, film culte de Stanley Kubrick, ou de Mulholland Drive, autre pépite du septième art signée David Lynch. L’un des personnages est obsédé par le café, comme ce bon vieux Dale Cooper de Twin Peaks. Alan Wake 2 a à peine commencé qu’il nous trimballe de référence en référence. Une manière, comme une autre, de mettre à l’aise.
Il ne faut pas y voir un jeu vidéo qui se contente de citer pour faire bonne figure auprès de celles et ceux « qui ont la réf’ ». Le studio Remedy Entertainment a prouvé qu’il savait voler de ses propres ailes. Ces clins d’œil ne sont finalement que des leviers pour appuyer son propre récit et c’est mieux géré et digéré que dans l’épisode original. Alan Wake 2 n’est jamais aussi brillant que quand il se raccroche à ses pères pour aller de pair avec ce qu’il veut raconter.
Crédits photos de l'image de une : Alan Wake 2 // Source : Remedy Entertainment