Airbags défectueux : un nouveau constructeur dans la panade
Dans l'affaire des airbags défectueux de chez Takata, Citroën semble avoir eu le mauvais rôle, en tout cas celui par où tout à commencer, un peu comme Volkswagen avec le Dieselgate en 2015.
Citroën n'était que l'arbre qui cachait la forêt, puisqu'avant cette immense campagne de rappel concernant environ 500 000 autos, plusieurs autres constructeurs ont été concernés, et plusieurs autres le sont encore.
L'affaire Takata, qu'est-ce que c'est ?
Si vous n'avez pas eu connaissance de l'affaire, laissez-nous vous en toucher quelques mots. Takata Corporation, un fournisseur japonais de pièces automobiles, a fabriqué des airbags équipés de gonfleurs qui utilisaient du nitrate d'ammonium comme propulseur pour déployer les airbags en cas de collision. Toutefois, ce produit chimique peut se dégrader avec le temps, en particulier dans des conditions de haute chaleur et d'humidité, ce qui peut entraîner une déflagration excessive du gonfleur.
Lorsque le gonfleur défectueux explose, il peut projeter des fragments métalliques à l'intérieur du véhicule, ce qui peut causer de graves blessures ou la mort des occupants. Depuis le début de l'affaire, ces dysfonctionnements ont été liés à plusieurs dizaines de décès et des centaines de blessures à travers le monde.
Les premiers rappels ont commencé au début des années 2000, mais l'ampleur et la gravité du problème n'ont été pleinement reconnus que dans les années 2010. Finalement, plus de 100 millions de véhicules de diverses marques et modèles ont été rappelés pour remplacer les airbags défectueux. Les principaux constructeurs concernés ont été notamment Honda, Toyota, Ford, BMW ou encore General Motors.
L'affaire a conduit à des enquêtes approfondies et à...Lire la suite sur Autoplus