Les « ailes » du vaisseau Orion sont des panneaux solaires « vitaux » pour Artemis I
Après son lancement par le puissant lanceur SLS, le véhicule Orion de la Nasa vole en direction de la Lune pour une mission d’une durée de plus de 25 jours. Son retour sur Terre est prévu le 11 décembre.
Pour fonctionner tout au long de sa mission, Orion aura besoin d’une source d’énergie. Cette électricité sera fournie par « quatre panneaux solaires situés sur le module de service, contrairement aux missions Apollo dont la production d'énergie était basée sur des piles à combustible ». C'est ce que nous explique Alessandro Fumagalli, responsable de l'ingénierie spatiale chez Leonardo en charge de leur réalisation. Leonardo a également fourni les unités de contrôle et de distribution de puissance (PCDU) qui permettent le contrôle et la distribution d'énergie au véhicule spatial. Certes, cet élément n’est peut-être pas le plus « sexy » de tous les sous-systèmes du véhicule mais, il est « très particulier et critique pour le bon fonctionnement d’Orion ». Il contrôle « l'énergie générée par les panneaux solaires et la distribue à la batterie et à tous les équipements d'Orion pour leur fonctionnement. Comme le cœur pompe le sang dans le corps humain, le PCDU pompe l'électricité dans le vaisseau spatial : ce n'est pas sexy, c'est vital ».
Ces panneaux sont installés sur le module de service d’Orion. Ils ont été lancés en position pliée, « maintenus en place par un mécanisme de verrouillage spécifique qui assure la sécurité du système pendant le lancement ». Une fois en orbite, les mécanismes de verrouillage sont libérés et les quatre panneaux solaires se déploient dans une configuration en X, très caractéristique des panneaux rectangulaires. On retrouve cette configuration en X sur le véhicule de transfert automatique ATV de l’ESA, dont les panneaux solaires étaient fournis par Leonardo. Pour rappel, à l’origine du...