Agressions et guet-apens homophobes: le fondateur et gérant du site Coco mis en examen

Isaac Steidl, le fondateur et gérant du site controversé Coco, utilisé notamment pour des agressions et des guet-apens homophobes et fermé depuis le mois de juin 2024, a été mis en examen pour de nombreuses infractions dont complicité de détention et de diffusion d'images pédopornographiques, proxénétisme aggravé, participation à une association de malfaiteurs et blanchiment aggravé, ce jeudi 9 janvier, a appris BFMTV auprès du parquet de Paris.

Il conteste "l'intégralité des accusations"

"Monsieur Steidl conteste l’intégralité des accusations dont il fait l’objet", réagit Me Julien Zanatta, son avocat, auprès de BFMTV.

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"Nous apporterons prochainement aux autorités judiciaires les éléments permettant d’établir l’absence de responsabilité de notre client quant aux faits reprochés", ajoute l'avocat.

Isaac Steidl, né en janvier 1980 et de nationalité italienne, avait été placé en garde à vue ce mardi 7 janvier pour être "entendu dans une enquête de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée, sous la direction d'un juge d'instruction", avait indiqué le parquet de Paris dans un précédent communiqué.

Il s'était en quelque sorte rendu de lui-même auprès des forces de l'ordre en répondant "à une convocation", avait indiqué une source proche du dossier à BFMTV.

Le gérant et fondateur du site Coco avait déjà été entendu par les magistrats en Bulgarie, avec l'appui des services d'enquêtes bulgares, avait indiqué la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, dans un communiqué de presse en août 2024.

Une information judiciaire en août 2024

Trois jours après la fermeture de la plateforme, qui apparaît dans plusieurs affaires judiciaires, par la Junalco en août 2024, une information judiciaire portant notamment "sur l'infraction de fourniture d'une plateforme en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée depuis le 23 février 2023", avait été ouverte. Elle portait également sur "le blanchiment des sommes qui en ont été tirées".

Article original publié sur BFMTV.com