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Agression de Jean-Baptiste Trogneux: l'un des condamnés "n'a pas bien compris" la dureté de sa peine

Agression de Jean-Baptiste Trogneux: l'un des condamnés "n'a pas bien compris" la dureté de sa peine

Trois hommes ont été jugés ce lundi pour l'agression de Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron, à Amiens le 15 mai. Le plus jeune, Florian C., illettré, a été condamné à 24 mois de prison dont douze mois ferme.

"Il n'a pas bien compris, au même titre qu'il ne comprenait pas la détention provisoire", indique sur BFMTV son avocat, Maître David Dalmaz.

"Il est un peu perdu, il se dit 'bon, j'ai pris douze mois pour une claque'", résume l'avocat, qui explique que la situation "est compliquée à comprendre" pour son client.

"Ce qu'il voit, c'est quelqu'un qui met une claque à son copain"

Florian C. "est quelqu'un qui a un parcours de vie, une enfance qui a été violée dans tous les sens du terme et qui a été volée", explique David Dalmaz.

"Il a une certaine violence en lui", reconnaît l'avocat, qui précise que son client l'aurait aussi exprimé "dans une manifestation pour la défense des petits trains électriques" ou tout autre sujet.

"Il a donné deux coups de pieds dans une porte déjà cassée et a mis une claque pour défendre un copain", rappelle David Almaz. "Ce qu'il voit, ce n'est pas Monsieur Trogneux, ce qu'il voit, c'est quelqu'un qui met une claque à son copain."

Des trois condamnés, Florient C. est apparu à l'audience ce lundi plutôt comme un suiveur. "Quand on a mis les poubelles, [Jean-Baptiste Trogneux] a bousculé un de nos potes", s'est-il justifié, assurant qu'ils n'ont "rien cassé".

Quatre autres personnes interpellées dans ce dossier ont été relâchées après leur garde à vue. Une adolescente de 16 ans, également poursuivie, doit être jugée ultérieurement par un juge des enfants. Dès la révélation des faits, des voix à gauche comme à droite s'étaient alarmées de la violence du débat politique, Emmanuel Macron dénonçant "des actes insupportables et inqualifiables". Brigitte Macron s'indignant de "la lâcheté" des auteurs.

Article original publié sur BFMTV.com