Agression au commissariat de Toulouse : le manque de sécurité pointé du doigt

Des officiers de police maintiennent un périmètre de sécurité autour du commissariat où a eu lieu l'attaque, le 30 août 2016 à Toulouse.

Un homme souffrant de troubles psychiatriques a poignardé un policier dans les locaux de l’antenne toulousaine des renseignements intérieurs.

14h15 ce mardi : un homme âgé d’une trentaine d’années se présente au comptoir d’accueil du commissariat toulousain de la rue du Rempart Saint-Etienne et déclare vouloir déposer plainte. Très vite, il tente de s’emparer de l’arme de service de l’adjoint de sécurité présent. N’y parvenant pas, il sort un couteau et frappe le policier au cou, sans atteindre la carotide. Très vite maîtrisé, l’agresseur a été immédiatement placé en garde à vue. Hospitalisé, le policier s’en tire miraculeusement avec quelques points de suture, ses jours ne sont pas en danger.

L’auteur de l’attaque, Abderrahmane A., 31 ans, était connu de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) mais ne faisait pas l’objet d’une fiche S. Souffrant de troubles psychiatriques, interné à plusieurs reprises, il avait été arrêté une première fois en 2013 pour avoir tagué «SARKOZY = MERAH = DCRI + TERRORISME» sur les murs de ce même commissariat, siège de l’antenne toulousaine du service de renseignement intérieur. L’affaire avait été classée par le procureur de Toulouse compte tenu du profil psychiatrique de son auteur.

En 2014, ce dernier s’en prenait à coups de cocktails molotov à une synagogue du centre-ville de Toulouse. Arrêté à nouveau en flagrant délit, il était astreint à un suivi médico-psychiatrique mais n’est pour autant pas passé par la case prison.

«Déclarations très confuses»

«En garde à vue, les premières déclarations de l’agresseur restent très confuses», confie une source policière à Libération.

Dans les rangs policiers, l’affaire a suscité «une véritable onde de choc», a indiqué Didier Martinez, secrétaire général régional du syndicat SGP-Police. «Cette attaque révèle l’absence de protection d’un commissariat abritant le siège de la DGSI. Il n’y a même pas un portique détecteur de métaux. Le type est rentré comme une fleur avec son couteau en (...)

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