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Agression en état d’ivresse : Pete Doherty condamné à de la prison

Pete Doherty n’en finit plus de faire des allers et retours au poste de police. Après avoir écopé de 5 000 euros d’amende la semaine dernière pour détention de drogue, le chanteur a été condamné ce mardi 12 novembre 2019 à une peine de prison pour violence en état d’ivresse.

Le chanteur britannique Pete Doherty a été condamné mardi 12 novembre 2019 par le tribunal de Paris à trois mois de prison avec sursis, deux ans de mise à l'épreuve et 5 000 euros d'amende pour une bagarre dimanche en état d'ivresse, soit deux jours seulement après une autre arrestation pour un achat de cocaïne. Placé en garde à vue dimanche, le chanteur des Libertines a comparu mardi après-midi devant le tribunal correctionnel pour des «violences n'ayant pas entraîné d'ITT (interruption temporaire de travail, ndlr), en état d'ivresse». Le rockeur de 40 ans se serait battu avec un passant dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés alors qu’il était soul.

Avant de le remettre en liberté, le juge a homologué cette peine proposée par le parquet de Paris dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Cette procédure, dite du «plaider-coupable» à la française, permet d'accepter une condamnation pénale tout en évitant un procès. Pendant deux ans, le chanteur aura «l'obligation de se conformer aux examens de contrôle ou aux soins médicaux» pour éviter de voir la peine d'emprisonnement mise à exécution.

Une peine «proportionnée»

Devant le procureur, qui a décidé les contours de cette peine, son avocat, Arash Derambarsh, a plaidé mardi des circonstances exceptionnelles : «Les faits sont intervenus dans un contexte d'arrêt de la consommation de stupéfiants depuis plusieurs mois. Pour cela, Mr Doherty prend des médicaments comme du Valium qui l'ont entraîné dans une situation un peu compliquée», a admis son avocat.

«Les effets de l'alcool plus des médicaments l'ont amené à avoir un comportement indélicat et violent», a-t-il ajouté, soulignant que les victimes n'avaient pas été(...)


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