Pour Agnès Pannier-Runacher, «la transition écologique est une priorité de ce gouvernement»
La ministre de la Transition Energétique est revenue, samedi 2 juillet sur France Inter, sur le remaniement ministériel à venir dans les prochains jours, la recomposition politique à l’Assemblée Nationale mais aussi les premières mesures écologiques prises par le gouvernement.
Sur le futur remaniement ministériel, Agnès Pannier-Runacher a botté en touche, après qu’Elisabeth Borne et Emmanuel Macron se soient entretenus vendredi 1er juillet : « Je n’ai pas de précisions. C’est au président et à la Première ministre de l’annoncer quand ils seront prêts. L’usage fait que lorsque vous êtes ministre cela peut s’arrêter à tout moment. »
A la question de savoir si un écologiste pouvait faire partie du nouveau gouvernement, la ministre a expliqué que « rien n’est exclu car notre souhait est d’avoir un gouvernement qui puisse porter des projets qui soient votés par l’Assemblée Nationale et le Sénat ; compte tenu de la diversité des groupes représentés à l’Assemblée, être capable d’élargir notre majorité est parfaitement possible. » Elle a ajouté qu’elle « croi[t] surtout au talent des gens » et que la majorité veut « discuter de manière horizontale et avec des parties prenantes. Nous faisons de la politique sur le terrain, avec des élus locaux, les entreprises, les associations. »
Sur l’affaire Abad et sa place au gouvernement, elle a déclaré avoir « toujours été du côté des victimes », que « leur parole doit être entendue » tout en affirmant qu’ « il faut éviter le tribunal médiatique qui peut affaiblir cette parole des victimes et la décision revient à la Première ministre. Nous avons réussi lors du quinquennat précédent de permettre de libérer la parole. » Elle a ensuite clos le sujet : « Je fais confiance à la justice et il appartiendra à la Première ministre de trancher dans un sens ou dans l’autre. »
Agnès Pannier-Runacher a également fait part des premières mesures écologiques prises par le gouvernement : « J’ai présidé cette semaine un conseil européen au Luxembourg : vingt-six Etats à(...)