Afrique du Sud: le président Ramaphosa partiellement dédouané dans l’affaire Phala Phala

© GCIS via AP

Après enquête, le défenseur public estime que le président sud-africain Cyril Ramaphosa n'a pas commis d'abus dans l'affaire Phala Phala. Près de 600 000 dollars, à l'origine suspecte, avaient été découverts dans l'une de ses fermes à bétail, après un cambriolage en 2020.

Avec notre correspondant à Johannesburg, Romain Chanson

Les méthodes employées pour récupérer l'argent et la légalité de cette somme font l'objet de plusieurs enquêtes. Dans l'attente, la décision du défenseur public est un soulagement pour le président qui avait failli démissionner en décembre 2022 après la publication un rapport d'enquête défavorable.

Voilà donc un gros nuage de moins au-dessus de la tête de Cyril Ramaphosa. Le défenseur public considère que le président a agi correctement en déclarant le cambriolage de sa ferme au chef de sa protection personnelle, ce qui revient à le déclarer à la police, estime l'institution. De plus, le président Ramaphosa a dument déclaré ses intérêts dans sa ferme à bétail de luxe, qui lui rapporte beaucoup d'argent.

Ce rapport est une petite victoire pour le président sud-africain qui ne cesse de clamer son innocence. Sans triomphalisme, la présidence a réagi en précisant que Cyril Ramaphosa n'a jamais enfreint son code de conduite et que dans cette histoire, c'est lui la victime.

Des questions toujours en suspens

►À lire aussi : Afrique du Sud: le président Ramaphosa échappe à la destitution


Lire la suite sur RFI