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Afghanistan, Covid-19... La fin de l'état de grâce pour Joe Biden

Les larmes aux yeux, Joe Biden a rendu hommage jeudi soir aux militaires américains tués à Kaboul un peu plus tôt dans un attentat. Ces soldats, a-t-il dit, étaient des "​​héros qui se sont engagés dans une mission dangereuse et désintéressée pour sauver la vie d'autrui". Puis, s'adressant aux terroristes de l'Etat islamique qui ont revendiqué l'attaque : "Nous ne pardonnerons pas. Nous n'oublierons pas. Nous vous traquerons et vous ferons payer." Pour le président américain, le retrait d'Afghanistan marque un tournant douloureux dans son mandat.

Les républicains mettent en doute sa capacité à présider

Joe Biden a lui-même admis avoir été surpris par la rapidité de l'offensive des talibans sur Kaboul. Il n'avait pas "prévu" que l'armée afghane, formée et équipée par les Etats-Unis, s'effondre aussi vite. Ces dernières semaines, il a semblé évoluer à contretemps. D'abord mutique pendant de longues heures suivant la chute de la capitale afghane, il a ensuite multiplié les prises de parole sans parvenir à rassurer. Mardi, son intervention a été retardée d'environ cinq heures avant qu'il ne confirme le retrait américain au 31 août.

"C'est une crise majeure qui se déroule sous sa présidence", analyse Ian Bremmer, président de la société d'expertise Eurasia Group, cité par l'AFP. "C'est un échec du renseignement, c'est un échec de la planification, c'est un échec de la communication, et c'est un échec de la coordination avec les alliés", estime-t-il. Aux Etats-Unis, les républicain...


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