Affaire Rubiales: l'ex-internationale Boquete critique les cadres de la sélection masculine

Affaire Rubiales: l'ex-internationale Boquete critique les cadres de la sélection masculine

Veronica Boquete est sur tous les fronts. Actuellement en pleine préparation de la nouvelle saison avec la Fiorentina, l'ancienne joueuse du PSG (36 ans) enchaîne les interviews dans les médias espagnols pour échanger à propos de l'affaire Rubiales, qui pollue le football espagnol depuis la finale de la Coupe du monde féminine, remportée par la Roja face à Angleterre, le 20 août dernier (1-0).

Invitée de l'émission El Larguero de la Cadena Ser, l'ancienne internationale (56 sélections) est revenue sur la prise de parole des cadres de la sélection masculine, qui ont lu un communiqué ce lundi pour dénoncer le comportement du président de la Fédération espagnole à l'égard de Jenni Hermoso. "Nous voulons rejeter ce que nous considérons comme un comportement inacceptable de la part de M. Luis Rubiales, qui n'a pas été à la hauteur de l'institution qu'il représente, ont lu conjointement Alvaro Morata, César Azpilicueta, Rodri et Marco Asensio. Nous nous plaçons fermement et clairement du côté des valeurs que représente le sport. Le football espagnol doit être un moteur de respect, d’inspiration, d’inclusion et de diversité et doit montrer l’exemple par sa conduite sur et en dehors du terrain."

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"Il arrive tard"

Ce discours, Vero Boquete aurait aimé l'entendre plus tôt, tout en estimant qu'il "manque des choses" dans ce communiqué. "Il arrive tard et il est insuffisant. Je comprends que la situation n'est pas facile [...] L'intention est très bonne. Je ne sais pas si c'est pour essayer de faire bonne figure ou au moins pour se positionner. C'est courageux, mais le dernier point, dans lequel ils disent qu'ils commencent maintenant un nouveau voyage, qu'ils commencent une compétition et qu'ils veulent se concentrer uniquement sur le sport, me fait penser que cette déclaration est juste pour éviter les questions gênantes et c'est le problème dont nous nous plaignons si souvent".

Or, ces questions embarrassantes sont la génèse d'autres actions fortes, comme la mise en retrait de Borja Iglesias, pour l'attaquante de la Fiorentina. "Je ne vais pas être reconnaissante de cette déclaration parce qu'elle arrive aussi tard que celle de Luis De la Fuente (entraîneur), de Jorge Vilda (entraîneur des féminines) et de tous ceux qui ont pris position avec dix ou quinze jours de retard."

Article original publié sur RMC Sport