Affaire Quatennens : le « souci technique » qui intervient au pire moment pour LFI

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Les députés LFI lors de leur conférence de presse de rentrée ce mardi 20 septembre.

POLITIQUE - C’est ballot. Alors que l’affaire Quatennens ébranle la galaxie insoumise, la formation mélenchoniste organisait ce mardi 20 septembre sa rentrée parlementaire, via une conférence de presse programmée à l’Assemblée nationale.

Rentrée sociale, réforme des retraites, crise énergétique… Si les sujets ne manquent pas, l’attention se focalise sur la main courante visant Adrien Quatennens, qui a admis dans un communiqué avoir commis des violences à l’encontre de son épouse.

Une opération transparence qui a entraîné la réaction polémique de Jean-Luc Mélenchon, laquelle a provoqué des remous en interne. Impossible donc pour la grappe de députés présents ce jour d’échapper à une question sur ce dossier sensible.

« Pourquoi couper quand on passe aux questions ? »

Une fois leur présentation terminée, la présidente du groupe insoumis à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a donné la parole à la presse, comme c’est l’usage dans un tel exercice. Or, à ce moment précis, et alors que la question Quatennens allait être fatalement abordée, la retransmission Internet s’est tout simplement interrompue.

Ce qui a fait tiquer nombre de journalistes et internautes qui suivaient la conférence à distance. « Pourquoi couper quand on passe aux questions ? Habituellement ce n’est pas le cas », s’interroge, parmi d’autres, un visionneur sur YouTube. Question également posée sur Twitter par l’éditorialiste de LCI, Renaud Pila.

De là à y voir une volonté de dissimulation sur un sujet hautement sensible il n’y a qu’un pas, franchi par le député RN Jean-Philippe Tanguy, qualifiant ses adversaires de « soviets 2.0 ».

Au HuffPost, une source parlementaire insoumise indique qu’elle croit savoir qu’il s’agit d’un « souci technique », et affirme qu’il n’est pas forcément inhabituel, voire « courant », que la diffusion soit coupée au moment des questions/réponses. Or, un bref passage sur les chaînes YouTube de la France insoumise ou de son groupe à l’Assemblée, permet de constater que les questions des journalistes ne sont pas coupées.

Pépin technique ou non, la question qui fâche a, quoi qu’il en soit, bien été posée par les journalistes présents à l’Assemblée. Et la réponse, très gênée, des insoumis, n’a pas échappé à la caméra de BFMTV.

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Interrogés sur la réaction de Jean-Luc Mélenchon, les députés insoumis ont eu du mal à dissimuler leur embarras. La présidente du groupe Mathilde Panot a commencé par répondre en invoquant le communiqué de presse publié par la presse au sujet de cette affaire. Une non-réponse ne correspondant pas à la question, qui a donc entraîné une relance des journalistes présents sur place. Et après une hésitation avec Clémentine Autain, c’est finalement Danièle Obono qui est allée au micro… Pour ne pas dire un mot sur l’objet de la question : Jean-Luc Mélenchon.

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